Titre : |
Les Illusions perdues |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Honoré de Balzac, Auteur |
Editeur : |
Le Livre de Poche, 1995 |
Description : |
581p; 16,5cm |
ISBN/ISSN : |
2-253-0181-2 |
Résumé : |
Tu seras journaliste, lui criait sa conscience, comme la sorcière criait à Macbeth : Tu seras roi. Être journaliste, c'est devenir proconsul dans la République des lettres. avoir tous les pouvoirs. L'ambition dévoiera Lucien Chardon. Ses poèmes ont séduit la noblesse de province. Il monte à Paris, prend le nom de sa mère, de Rubempré, et s'introduit avec succès dans la presse et les milieux littéraires. Enivré de gloire, c'est un dandy avec tilbury et canne à pommeau d'argent. Qu'importe s'il a ruiné sa sur et David, l'imprimeur dAngoulême, s'il a perdu son âme pour réussir.
Cette fresque tirée des Scènes de la vie de province est prodigieuse. La caricature des journalistes et des libraires-éditeurs est féroce. Chaque personnage de cette Comédie humaine déborde d'énergie, celle dont Balzac était plein. Mais, semblent nous dire les Illusions perdues, consacrer cette énergie à se pousser dans la société c'est rater la vie et ses vraies richesses. |
Nature du document : |
fiction |
Genre : |
roman |
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Les Illusions perdues
de Honoré de Balzac
Le Livre de Poche, 1995, 581p; 16,5cm
Tu seras journaliste, lui criait sa conscience, comme la sorcière criait à Macbeth : Tu seras roi. Être journaliste, c'est devenir proconsul dans la République des lettres. avoir tous les pouvoirs. L'ambition dévoiera Lucien Chardon. Ses poèmes ont séduit la noblesse de province. Il monte à Paris, prend le nom de sa mère, de Rubempré, et s'introduit avec succès dans la presse et les milieux littéraires. Enivré de gloire, c'est un dandy avec tilbury et canne à pommeau d'argent. Qu'importe s'il a ruiné sa sur et David, l'imprimeur dAngoulême, s'il a perdu son âme pour réussir.
Cette fresque tirée des Scènes de la vie de province est prodigieuse. La caricature des journalistes et des libraires-éditeurs est féroce. Chaque personnage de cette Comédie humaine déborde d'énergie, celle dont Balzac était plein. Mais, semblent nous dire les Illusions perdues, consacrer cette énergie à se pousser dans la société c'est rater la vie et ses vraies richesses.
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