Titre de série : |
Traité de la nature humaine., 1 |
Titre : |
L' entendement : Livre I et appendice |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
David Hume, Auteur ; Philippe Baranger (1939-....), Traducteur ; Philippe Saltel (1960-....), Traducteur |
Editeur : |
Flammarion, 1995 |
Collection : |
G.F., ISSN 0768-0465 num. 701 |
Description : |
433 p. |
Présentation : |
couv. ill. en coul. |
Format : |
18 cm |
ISBN/ISSN : |
978-2-08-070701-7 |
Prix : |
49 F |
Note générale : |
Bibliogr. des oeuvres de l'auteur p. 423-425. Bibliogr. p. 425. Index |
Langues : |
Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) |
Résumé : |
Dans ce premier livre, Hume opère une modélisation de l’esprit humain. Il tente d’identifier la structure logique de l’esprit, à partir de la façon dont nous raisonnons, les mécanismes de l’esprit, les axiomes à partir desquels nous voyons et réfléchissons naturellement, c’est-à-dire sans réfléchir. Hume explique comment la connaissance apparaît dans l’esprit, en tant que croyance, par l’habitude ou la conjonction coutumière, et comment la certitude et l’étendue de nos connaissances augmente graduellement avec le temps.
Si l’on comprend ce livre comme une partie dans un tout sans début ni fin, l’esprit humain tel que Hume le modélise ressemble à un pur mécanisme passif, développant sans effort et sans volonté une connaissance que les phénomènes projettent en lui. Certains l’ont comparé à un « seau » ou à quelque chose d’entièrement passif. Mais nous ne sommes ici qu’au début, dans la partie la plus importante et la plus aride de la compréhension de l’esprit : ce qui est décrit ici point par point – et de façon progressive, de plus en plus touffue, à mesure que les axiomes de l’esprit sont développés – n’est que l’entendement, c’est-à-dire le fonctionnement, l’axiomatique de l’esprit humain. Il ne s’agit pas d’un principe de mouvement, mais d’une structure de fonctionnement. L’esprit décrit par Hume, en réalité, n’est pas un « seau », et le Traité n’est pas une triple exposition fixe, mais un chemin en trois étapes, une véritable triade avant l’heure.
On trouve dans ce premier tome la définition de l’habitude, les questions de la causalité et de l’identité, ainsi qu’une critique de la métaphysique et du rationalisme dont le retentissement dans l’histoire de la philosophie sera énorme (voir entre autres Hirschman, Les passions et les intérêts ; Deleule, Hume et la naissance du libéralisme économique ; l’introduction du livre I en édition GF, trad. Philippe Saltel et Philippe Baranger ; divers débats interprétatifs sur Hume, dont le plus récent est synthétisé dans le livre The New Hume Debate, non traduit). |
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Traité de la nature humaine., 1. L' entendement : Livre I et appendice
de David Hume
Flammarion, 1995, 433 p. (G.F. ; 701)
Dans ce premier livre, Hume opère une modélisation de l’esprit humain. Il tente d’identifier la structure logique de l’esprit, à partir de la façon dont nous raisonnons, les mécanismes de l’esprit, les axiomes à partir desquels nous voyons et réfléchissons naturellement, c’est-à-dire sans réfléchir. Hume explique comment la connaissance apparaît dans l’esprit, en tant que croyance, par l’habitude ou la conjonction coutumière, et comment la certitude et l’étendue de nos connaissances augmente graduellement avec le temps.
Si l’on comprend ce livre comme une partie dans un tout sans début ni fin, l’esprit humain tel que Hume le modélise ressemble à un pur mécanisme passif, développant sans effort et sans volonté une connaissance que les phénomènes projettent en lui. Certains l’ont comparé à un « seau » ou à quelque chose d’entièrement passif. Mais nous ne sommes ici qu’au début, dans la partie la plus importante et la plus aride de la compréhension de l’esprit : ce qui est décrit ici point par point – et de façon progressive, de plus en plus touffue, à mesure que les axiomes de l’esprit sont développés – n’est que l’entendement, c’est-à-dire le fonctionnement, l’axiomatique de l’esprit humain. Il ne s’agit pas d’un principe de mouvement, mais d’une structure de fonctionnement. L’esprit décrit par Hume, en réalité, n’est pas un « seau », et le Traité n’est pas une triple exposition fixe, mais un chemin en trois étapes, une véritable triade avant l’heure.
On trouve dans ce premier tome la définition de l’habitude, les questions de la causalité et de l’identité, ainsi qu’une critique de la métaphysique et du rationalisme dont le retentissement dans l’histoire de la philosophie sera énorme (voir entre autres Hirschman, Les passions et les intérêts ; Deleule, Hume et la naissance du libéralisme économique ; l’introduction du livre I en édition GF, trad. Philippe Saltel et Philippe Baranger ; divers débats interprétatifs sur Hume, dont le plus récent est synthétisé dans le livre The New Hume Debate, non traduit).
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