Titre : |
A l'ouest rien de nouveau de E.M. Remarque Les croix de bois de R. Dorgelès |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Myriam Canolle-Cournarie, Auteur |
Editeur : |
Hatier, 2007 |
Collection : |
Oeuvres & thèmes |
Description : |
159p. |
ISBN/ISSN : |
978-2-218-92168-1 |
Langues : |
Français (fre) |
Descripteurs : |
Allemagne France guerre mondiale : 1914-1918
|
Index. décimale : |
800 Littérature |
Résumé : |
A l'Ouest rien de nouveau a donné la parole à l'un de ces jeunes soldats allemands qui vécut l'épreuve de la Grande Guerre.
Plus de glorification des faits d'armes, mais l'omniprésence de la mort et le tableau de l'Apocalypse. Le livre est interdit. Il deviendra un film mythique, que les autorités allemandes essaieront de condamner également. Mais la puissance d'évocation de cette uvre est telle qu'elle résiste à toute censure. Elle incarne si justement la bêtise et la cruauté infinies des hommes qu'on ne peut que penser au désastre des conflits suivants, à la marque indélébile laissée aux survivants.
Écrit à la première personne, au présent, avec une sobriété qui souligne l'horreur quotidienne du front et de la vie dans les tranchées, ce roman nous interpelle du fin fond de l'enfer, dans la plus déchirante intimité.
Les croix de bois : Ultimatum à la Serbie...
Médiation anglaise... Refus de Berlin... Mobilisation russe... Etat de guerre en Allemagne ; puis le samedi 1er août 1914 dans l'après- midi la terrible nouvelle a éclaté comme un éclair... Dès le lendemain, des milliers d'hommes pressés de se battre se bousculaient devant les bureaux de recrutement pour s'engager. Ceux qui s'offraient vaillamment au massacre, étaient-ce donc des dupes ? Les trompait-on en leur apprenant, dès l'enfance, que mourir pour la patrie était le sort le plus beau ? Autant de questions qu'on n'ose poser à ces têtes aux orbites creuses.
Je voudrais leur crier : " Non, votre sacrifice n'a pas été vain ! Votre vaillance a sauvé non seulement le pays, mais l'univers entier, que l'Allemagne eût écrasé sous son talon de fer ; la dernière victoire n'est qu'une fille de la vôtre et les Grands d'à présent restent vos débiteurs. " Mais à quoi bon ? On ne console pas les morts avec des discours... Instruits par les événements, nous savons aujourd'hui qu'il faut oublier.
Même si le cur est muet, la raison nous l'ordonne : nous devons barrer d'un trait les années de guerre et celles de l'occupation. Oui, je veux oublier
|
Nature du document : |
documentaire |
A l'ouest rien de nouveau de E.M. Remarque Les croix de bois de R. Dorgelès [texte imprimé] / Myriam Canolle-Cournarie, Auteur . - [S.l.] : Hatier, 2007 . - 159p.. - ( Oeuvres & thèmes) . ISBN : 978-2-218-92168-1 Langues : Français ( fre)
Descripteurs : |
Allemagne France guerre mondiale : 1914-1918
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Index. décimale : |
800 Littérature |
Résumé : |
A l'Ouest rien de nouveau a donné la parole à l'un de ces jeunes soldats allemands qui vécut l'épreuve de la Grande Guerre.
Plus de glorification des faits d'armes, mais l'omniprésence de la mort et le tableau de l'Apocalypse. Le livre est interdit. Il deviendra un film mythique, que les autorités allemandes essaieront de condamner également. Mais la puissance d'évocation de cette uvre est telle qu'elle résiste à toute censure. Elle incarne si justement la bêtise et la cruauté infinies des hommes qu'on ne peut que penser au désastre des conflits suivants, à la marque indélébile laissée aux survivants.
Écrit à la première personne, au présent, avec une sobriété qui souligne l'horreur quotidienne du front et de la vie dans les tranchées, ce roman nous interpelle du fin fond de l'enfer, dans la plus déchirante intimité.
Les croix de bois : Ultimatum à la Serbie...
Médiation anglaise... Refus de Berlin... Mobilisation russe... Etat de guerre en Allemagne ; puis le samedi 1er août 1914 dans l'après- midi la terrible nouvelle a éclaté comme un éclair... Dès le lendemain, des milliers d'hommes pressés de se battre se bousculaient devant les bureaux de recrutement pour s'engager. Ceux qui s'offraient vaillamment au massacre, étaient-ce donc des dupes ? Les trompait-on en leur apprenant, dès l'enfance, que mourir pour la patrie était le sort le plus beau ? Autant de questions qu'on n'ose poser à ces têtes aux orbites creuses.
Je voudrais leur crier : " Non, votre sacrifice n'a pas été vain ! Votre vaillance a sauvé non seulement le pays, mais l'univers entier, que l'Allemagne eût écrasé sous son talon de fer ; la dernière victoire n'est qu'une fille de la vôtre et les Grands d'à présent restent vos débiteurs. " Mais à quoi bon ? On ne console pas les morts avec des discours... Instruits par les événements, nous savons aujourd'hui qu'il faut oublier.
Même si le cur est muet, la raison nous l'ordonne : nous devons barrer d'un trait les années de guerre et celles de l'occupation. Oui, je veux oublier
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Nature du document : |
documentaire |
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