Titre de série : |
Time Riders, 5 |
Titre : |
Les flammes de Rome |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Alex Scarrow, Auteur ; Julien Chèvre, Traducteur |
Editeur : |
Nathan, 2013 |
Collection : |
Time riders num. 4 |
Description : |
451 p. |
Langues : |
Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) |
Résumé : |
10 AOÛT 2001, BROOKLYN
Joseph Olivera haletait dans une obscurité totale. Le bruit rauque de sa respiration résonnait entre des murs, quelque part, loin dans les ténèbres. Il essaya de se calmer, d'apaiser ses nerfs.
Tu savais que ça se passerait comme ça.
Oui. On lui avait tout raconté : la sensation de chute, le néant laiteux, la légère pression de l'énergie qui recouvrait lentement la peau, telles les mains agiles d'un pickpocket. Il s'y était mentalement préparé, et Waldstein l'avait bien prévenu que la première fois serait la plus difficile.
Mais il ne s'attendait pas à cela. Une nuit profonde.
- II... il y a quelqu'un ?
De l'eau s'égouttait quelque part, peut-être d'un plafond bas. Un faible grondement s'amplifia en passant au-dessus de sa tête avant de se fondre dans le néant.
- Il y a quelqu'un ?
À ce moment-là, Joseph entendit un autre bruit. Un raclement métallique, derrière lui. Il se retourna et vit apparaître un trait de lumière qui s'élargit dans un tintement de chaînes. Il comprit qu'il s'agissait d'un rideau en fer qui se levait. Dehors, il distingua deux pieds, des pavés, le voile gris d'une lumière diffuse.
- Hé-ho !
Une silhouette se pencha pour regarder par-dessous le rideau métallique. Un homme bedonnant, la cinquantaine, barbu avec des lunettes, apparut. Il portait un pantalon en velours côtelé élimé et une veste en laine verte ornée de pièces de cuir aux coudes.
- Hé-ho ! répéta-t-il.
Joseph s'accroupit de façon à ce que la lumière du dehors capte son visage.
- S-suis-je au bon endroit ? Le barbu émit un petit rire.
- Ah ! Vous devez être notre nouvelle recrue.
Il se courba, passa sous le rideau métallique et fit quelques pas de l'autre côté, cherchant un interrupteur à tâtons.
Un néon pétilla au-dessus de Joseph. Il comprit qu'il se trouvait sous une arche en briques. Ça sentait le ciment humide et l'urine. Dans un coin, il distingua un amoncellement de rouleaux de fils électriques flanqués d'une dizaine de cartons ornés d'images de vieux ordinateurs. Des bribes de la technologie balbutiante du début du XXIe siècle.
- C-ce n'est pas le bon endroit ? s'inquiéta Joseph. L'homme sourit et s'avança vers lui. Ses semelles firent craquer des éclats de verre qui jonchaient le sol crasseux.
- Si, c'est bien là, assura-t-il en lui tendant la main. Mon nom est Frasier Griggs, au fait.
- Joseph Olivera.
- Je dois admettre que ça n'a pas beaucoup d'allure pour le moment. Je suppose que M. Waldstein vous a expliqué qu'on vient juste d'arriver ?
Joseph hocha la tête en signe d'acquiescement.
- Mais je... je pensais...
- Vous pensiez que ce serait plus grand ? -Oui.
Frasier rit de nouveau. |
Nature du document : |
fiction |
Genre : |
roman |
Thème de fiction : |
histoire/technologie/temps |
|
Time Riders, 5. Les flammes de Rome
de Alex Scarrow
Nathan, 2013, 451 p. (Time riders ; 4)
10 AOÛT 2001, BROOKLYN
Joseph Olivera haletait dans une obscurité totale. Le bruit rauque de sa respiration résonnait entre des murs, quelque part, loin dans les ténèbres. Il essaya de se calmer, d'apaiser ses nerfs.
Tu savais que ça se passerait comme ça.
Oui. On lui avait tout raconté : la sensation de chute, le néant laiteux, la légère pression de l'énergie qui recouvrait lentement la peau, telles les mains agiles d'un pickpocket. Il s'y était mentalement préparé, et Waldstein l'avait bien prévenu que la première fois serait la plus difficile.
Mais il ne s'attendait pas à cela. Une nuit profonde.
- II... il y a quelqu'un ?
De l'eau s'égouttait quelque part, peut-être d'un plafond bas. Un faible grondement s'amplifia en passant au-dessus de sa tête avant de se fondre dans le néant.
- Il y a quelqu'un ?
À ce moment-là, Joseph entendit un autre bruit. Un raclement métallique, derrière lui. Il se retourna et vit apparaître un trait de lumière qui s'élargit dans un tintement de chaînes. Il comprit qu'il s'agissait d'un rideau en fer qui se levait. Dehors, il distingua deux pieds, des pavés, le voile gris d'une lumière diffuse.
- Hé-ho !
Une silhouette se pencha pour regarder par-dessous le rideau métallique. Un homme bedonnant, la cinquantaine, barbu avec des lunettes, apparut. Il portait un pantalon en velours côtelé élimé et une veste en laine verte ornée de pièces de cuir aux coudes.
- Hé-ho ! répéta-t-il.
Joseph s'accroupit de façon à ce que la lumière du dehors capte son visage.
- S-suis-je au bon endroit ? Le barbu émit un petit rire.
- Ah ! Vous devez être notre nouvelle recrue.
Il se courba, passa sous le rideau métallique et fit quelques pas de l'autre côté, cherchant un interrupteur à tâtons.
Un néon pétilla au-dessus de Joseph. Il comprit qu'il se trouvait sous une arche en briques. Ça sentait le ciment humide et l'urine. Dans un coin, il distingua un amoncellement de rouleaux de fils électriques flanqués d'une dizaine de cartons ornés d'images de vieux ordinateurs. Des bribes de la technologie balbutiante du début du XXIe siècle.
- C-ce n'est pas le bon endroit ? s'inquiéta Joseph. L'homme sourit et s'avança vers lui. Ses semelles firent craquer des éclats de verre qui jonchaient le sol crasseux.
- Si, c'est bien là, assura-t-il en lui tendant la main. Mon nom est Frasier Griggs, au fait.
- Joseph Olivera.
- Je dois admettre que ça n'a pas beaucoup d'allure pour le moment. Je suppose que M. Waldstein vous a expliqué qu'on vient juste d'arriver ?
Joseph hocha la tête en signe d'acquiescement.
- Mais je... je pensais...
- Vous pensiez que ce serait plus grand ? -Oui.
Frasier rit de nouveau.
|
|