Titre : |
Une étoile aux cheveux noirs |
Type de document : |
texte imprimé |
Editeur : |
Editions du Rouergue, 2011 |
ISBN/ISSN : |
978-2-8126-0263-4 |
Langues : |
Français (fre) |
Résumé : |
Aux portes de lautomne, un homme entreprend un lent voyage vers sa mère.
Elle a 84 ans, vit depuis quarante ans au huitième étage dune cité de Grenoble dont elle va devoir partir. La barre est sur le point dêtre détruite, mais elle ne se résout pas à abandonner ses souvenirs et ses fantômes, dans cet appartement où elle a élevé ses quatorze enfants. Lui doit parcourir mille kilomètres, depuis la Bretagne où il sest installé pour la retrouver. Ces mille kilomètres, il a choisi de les faire sur la vieille Motobécane bleue de son père ajourdhui décédé, celle-là même que ce dernier prenait chaque matin pour rejoindre ses chantiers.
Avec le narrateur, on embarque donc pour une traversée en diagonale de cette France dont il aime tant la langue, les luttes et les espérances. Morbihan, Touraine, Puy-de-Dôme
Il y croise au bord des routes des gens ordinaires, avec qui il échange des mots, un verre. Mille kilomètres à vitesse lente, comme sécrivent les poèmes, pour mieux retrouver cette femme qui a passé toute sa vie confinée dans les tâches ménagères, depuis sa jeunesse dorpheline employée dès lenfance dans les maisons de colons dAlgérie.
Après le portrait bouleversant de son père dans Avec tes mains (Rouergue, 2009, Prix Beur-FM Méditerranée), Ahmed Kalouaz fixe son regard et sa mémoire sur cette mère exilée dAlgérie, arrivée en France dans les années 50 sans rien dautre que son petit Ahmed dans les bras. Cette femme qui connut les masures sans confort, la peur et le racisme, la soumission, et qui sest aujourdhui réfugiée dans la religion.
Elle dont le compte à rebours a commencé : le départ dans un nouvel appartement neuf, mais aussi la vieillesse, le gel de la mémoire, la solitude et la dépossession. à cette mère restée illettrée, Ahmed Kalouaz écrit une lettre damour bouleversante, qui réussit à toucher au coeur de chaque humain. Cest aussi une mémoire de limmigration quil nous livre là, une mémoire silencieuse, dont peu de traces demeurent, hormis dans la mémoire de leurs descendants. |
|
Une étoile aux cheveux noirs
Editions du Rouergue, 2011
Aux portes de lautomne, un homme entreprend un lent voyage vers sa mère.
Elle a 84 ans, vit depuis quarante ans au huitième étage dune cité de Grenoble dont elle va devoir partir. La barre est sur le point dêtre détruite, mais elle ne se résout pas à abandonner ses souvenirs et ses fantômes, dans cet appartement où elle a élevé ses quatorze enfants. Lui doit parcourir mille kilomètres, depuis la Bretagne où il sest installé pour la retrouver. Ces mille kilomètres, il a choisi de les faire sur la vieille Motobécane bleue de son père ajourdhui décédé, celle-là même que ce dernier prenait chaque matin pour rejoindre ses chantiers.
Avec le narrateur, on embarque donc pour une traversée en diagonale de cette France dont il aime tant la langue, les luttes et les espérances. Morbihan, Touraine, Puy-de-Dôme
Il y croise au bord des routes des gens ordinaires, avec qui il échange des mots, un verre. Mille kilomètres à vitesse lente, comme sécrivent les poèmes, pour mieux retrouver cette femme qui a passé toute sa vie confinée dans les tâches ménagères, depuis sa jeunesse dorpheline employée dès lenfance dans les maisons de colons dAlgérie.
Après le portrait bouleversant de son père dans Avec tes mains (Rouergue, 2009, Prix Beur-FM Méditerranée), Ahmed Kalouaz fixe son regard et sa mémoire sur cette mère exilée dAlgérie, arrivée en France dans les années 50 sans rien dautre que son petit Ahmed dans les bras. Cette femme qui connut les masures sans confort, la peur et le racisme, la soumission, et qui sest aujourdhui réfugiée dans la religion.
Elle dont le compte à rebours a commencé : le départ dans un nouvel appartement neuf, mais aussi la vieillesse, le gel de la mémoire, la solitude et la dépossession. à cette mère restée illettrée, Ahmed Kalouaz écrit une lettre damour bouleversante, qui réussit à toucher au coeur de chaque humain. Cest aussi une mémoire de limmigration quil nous livre là, une mémoire silencieuse, dont peu de traces demeurent, hormis dans la mémoire de leurs descendants.
|
| |