Titre : |
Si le grain ne meurt |
Type de document : |
texte imprimé |
Année : |
2007 |
Description : |
371 p. |
Format : |
16,5cm |
ISBN/ISSN : |
2-07-036875-0 |
Langues : |
Français (fre) |
Descripteurs : |
autobiographie
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Résumé : |
André Gide a dépassé la cinquantaine quand il entreprend d'écrire ses mémoires. Si, depuis longtemps déjà, il tient un journal et use des événements de sa vie privée comme d'un tremplin pour son inspiration, il a toujours voilé ses sources par la fiction littéraire. Dans Si le grain ne meurt, il raconte sans fard ses vingt-six premières années, de sa naissance à ses fiançailles. Lors de la parution, le volume scandalise ses contemporains.
Pourquoi jeter bas le masque avec cette audace provocante ? Provoquer est dans la nature de Gide, comme y est aussi une sorte d'obsession de la sincérité. Tout dire, et tant pis pour les conséquences - ou plutôt tant mieux si l'hypocrisie en étouffe. Dans son récit, il appelle Emmanuelle sa cousine et future épouse Madeleine Rondeaux - et dote de pseudonymes les compagnons de ses randonnées, mais la vérité n'en pâtit guère. Si le grain ne meurt est, avec le Journal, luvre où il se montre le plus vrai, et où il nous touche comme tous les grands mémorialistes, de Rousseau à Chateaubriand.
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Genre : |
roman |
Niveau : |
lycée |
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Si le grain ne meurt
2007, 371 p.
André Gide a dépassé la cinquantaine quand il entreprend d'écrire ses mémoires. Si, depuis longtemps déjà, il tient un journal et use des événements de sa vie privée comme d'un tremplin pour son inspiration, il a toujours voilé ses sources par la fiction littéraire. Dans Si le grain ne meurt, il raconte sans fard ses vingt-six premières années, de sa naissance à ses fiançailles. Lors de la parution, le volume scandalise ses contemporains.
Pourquoi jeter bas le masque avec cette audace provocante ? Provoquer est dans la nature de Gide, comme y est aussi une sorte d'obsession de la sincérité. Tout dire, et tant pis pour les conséquences - ou plutôt tant mieux si l'hypocrisie en étouffe. Dans son récit, il appelle Emmanuelle sa cousine et future épouse Madeleine Rondeaux - et dote de pseudonymes les compagnons de ses randonnées, mais la vérité n'en pâtit guère. Si le grain ne meurt est, avec le Journal, luvre où il se montre le plus vrai, et où il nous touche comme tous les grands mémorialistes, de Rousseau à Chateaubriand.
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