[article]
Titre : |
Santé gynécologique : La fin des tabous ? |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Alice Bomboy, Auteur |
Année : |
2021 |
Article : |
p.24-35 |
in Inserm le magazine > 51 (novembre 2021)
Descripteurs : |
appareil reproducteur femelle / douleur physique / gynécologie / maladie génito-urinaire
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Mots-clés : |
endométriose |
Résumé : |
Nous disposons aujourdhui de connaissances fournies sur la reproduction. Grâce à elles, les femmes ont accès à un large éventail de traitements et de technologies qui leur permettent davoir des enfants, même quand elles rencontrent des problèmes de fertilité ou présentent une grossesse à risque. À linverse, les troubles rencontrés par les femmes sans lien direct avec lenfantement sont largement méconnus, voire ignorés, surtout quand ils concernent les douleurs gynécologiques ou la santé mentale.
Ainsi, nous savons bien peu de choses sur les mécanismes du syndrome prémenstruel, du syndrome des ovaires polykystiques ou même de lendométriose, pourtant largement répandus, et restons démunis pour apporter du soulagement à celles qui en souffrent : ils sont perçus comme problèmes mineurs et négligeables. Comment la recherche progresse-t-elle sur ces sujets ? Que dit cette situation en matière dinégalités de genre pour la recherche, le diagnostic, le développement de traitements et laccès aux soins ? |
Nature du document : |
documentaire |
Genre : |
article de périodique |
[article]
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Santé gynécologique : La fin des tabous ?
de Alice Bomboy
In Inserm le magazine, 51 (novembre 2021), p.24-35
Nous disposons aujourdhui de connaissances fournies sur la reproduction. Grâce à elles, les femmes ont accès à un large éventail de traitements et de technologies qui leur permettent davoir des enfants, même quand elles rencontrent des problèmes de fertilité ou présentent une grossesse à risque. À linverse, les troubles rencontrés par les femmes sans lien direct avec lenfantement sont largement méconnus, voire ignorés, surtout quand ils concernent les douleurs gynécologiques ou la santé mentale.
Ainsi, nous savons bien peu de choses sur les mécanismes du syndrome prémenstruel, du syndrome des ovaires polykystiques ou même de lendométriose, pourtant largement répandus, et restons démunis pour apporter du soulagement à celles qui en souffrent : ils sont perçus comme problèmes mineurs et négligeables. Comment la recherche progresse-t-elle sur ces sujets ? Que dit cette situation en matière dinégalités de genre pour la recherche, le diagnostic, le développement de traitements et laccès aux soins ?
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